Debian: Demande de destitution du DPL
Anthony Towns, le Debian Project Leader, a lancé avec d'autres membres de Debian un projet indépendant visant à assurer la sortie dans les temps de la prochaine version de la distribution Debian "etch" le 4 décembre prochain.
Ce projet Dunc Tank vise à définir comment la rémunération de certains membres de l'équipe Debian peut permettre la sortie en temps et en heure de la prochaine version de la distribution Linux qui vient de fêter ses 13 ans.
Cette initiative du chef de projet de Debian (DPL) a causé de nombreuses discussions et polémiques à tel point que certains membres de Debian réclament aujourd'hui la destitution d'Anthony Towns.
Certes, introduire une façon de financer un projet Open Source comme Debian n'est pas sans poser de problèmes, car il est entièrement géré par des bénévoles.
En effet, si certains membres de Debian devaient être rémunérés pour leur travail sur ce système, il va de soi que des voix vont se faire entendre pour l'être aussi.
Néanmoins, trancher la question ne me parait pas simple. Il faut bien voir la concurrence actuelle qui règne dans le monde des distributions Linux: Mandriva, Ubuntu et Fedora sortiront prochainement dans de nouvelles versions, et ce quasiment en même temps.
Cette demande de destitution du Debian Project Leader me parait néanmoins plus dommageable qu'autre chose à un moment où l'on annonce que la ville de Munich va migrer ses postes de travail vers Linux, et plus particulièrement Debian, soit 80% des 14 000 postes sous Debian en 2008 !
De plus, à l'heure où l'administration Française fait parler d'elle avec, après la migration de la gendarmerie nationale, le passage de 400 000 postes de travail sous Open Office au détriment de Microsoft Office, on aimerait entendre parler du projet Debian dans d'autres termes ...
On pourra consulter l'avis de Raphael Herzog sur le projet Dunc Tank ainsi que la réponse d'Anthony Towns suite à la demande de destitution.
Ce projet Dunc Tank vise à définir comment la rémunération de certains membres de l'équipe Debian peut permettre la sortie en temps et en heure de la prochaine version de la distribution Linux qui vient de fêter ses 13 ans.
Cette initiative du chef de projet de Debian (DPL) a causé de nombreuses discussions et polémiques à tel point que certains membres de Debian réclament aujourd'hui la destitution d'Anthony Towns.
Certes, introduire une façon de financer un projet Open Source comme Debian n'est pas sans poser de problèmes, car il est entièrement géré par des bénévoles.
En effet, si certains membres de Debian devaient être rémunérés pour leur travail sur ce système, il va de soi que des voix vont se faire entendre pour l'être aussi.
Néanmoins, trancher la question ne me parait pas simple. Il faut bien voir la concurrence actuelle qui règne dans le monde des distributions Linux: Mandriva, Ubuntu et Fedora sortiront prochainement dans de nouvelles versions, et ce quasiment en même temps.
Cette demande de destitution du Debian Project Leader me parait néanmoins plus dommageable qu'autre chose à un moment où l'on annonce que la ville de Munich va migrer ses postes de travail vers Linux, et plus particulièrement Debian, soit 80% des 14 000 postes sous Debian en 2008 !
De plus, à l'heure où l'administration Française fait parler d'elle avec, après la migration de la gendarmerie nationale, le passage de 400 000 postes de travail sous Open Office au détriment de Microsoft Office, on aimerait entendre parler du projet Debian dans d'autres termes ...
On pourra consulter l'avis de Raphael Herzog sur le projet Dunc Tank ainsi que la réponse d'Anthony Towns suite à la demande de destitution.
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